Culture sur fil. Sol caillouteux apporté par un torrent.
Chamoson, Valais, novembre.
" Cette vigne (à droite), taillée en gobelet traditionnel sur des terrasses peu accessibles, exige huit cents heures de travail par hectare. Une vigne sur fil travaillée mécaniquement (à gauche) demande huit à dix fois moins de temps. Et en plus, nous diminuons sans cesse la quantité au profit de la qualité. Le prix de notre vin est donc élevé mais, en prime, nous offrons nos paysages et notre art de vivre dans chaque bouteille ! Oui, je crois que nous résisterons à la concurrence. "
Thierry Anet, vigneron tâcheron, Aigle, Vaud.
in " L'Art de la Terre ", p. 26